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Hello old friend (feat Galaad Koenig)

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Asphodèle P. Fauvel

Asphodèle P. Fauvel
— PSEUDOs : Aspho
— CRIMES RÉSOLUS : 60
— DISPONIBILITÉ RPs :
  • ✓ Disponible
— AVATAR : Liv Tyler
— CRÉDITS : moi and bazzart
— DC&TC : pas pour l'instant
Hello old friend (feat Galaad Koenig) Liv-Tyler-1
— ÂGE DU PERSO : 27 ans
— NATIONALITÉ : anglaise
— ORIGINAIRE DE : Oxford
— LIEU D'HABITATION : Londres, le manoir de son oncle au beau milieu du quartier le plus huppé de Londres
— MÉTIER : officiellement aucun
— ARMES DU PERSO : sérieux? et bien à part ses beaux yeux pas grand chose....
— AMOUREUSEMENT : comment aimer? Comment aimer et créer du lien sachant qu'à tout moment un être cher peut vous être arraché? Et alors vous vous retrouvez dépossédé de tout, de votre âme, et de votre vie entière. Pour aimer, il faut se reconnaitre. Mais qui est véritablement Asphodèle?
— O. SEXUELLE : j'ai toujours considéré les deux avec autant de bienveillance : les hommes, les femmes....ce sont des êtres humains

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MessageSujet: Hello old friend (feat Galaad Koenig) Hello old friend (feat Galaad Koenig) EmptyVen 11 Avr - 7:38



Hello old friend  »
Avec  Galaad Koenig




Dans la vie, on se rendait souvent compte à quel point on avait besoin des autres. Pour Asphodèle, c’était plus vrai que n’importe qui. Non seulement parce qu’elle avait une représentation d’elle si floue que la plupart du temps quand elle regardait les gens, elle avait cette impression si étrange de devenir eux, mais aussi parce qu’elle était soumise à tant de règles strictes que sans l’intervention de son entourage, elle n’aurait pas pu poser le petit orteil dehors quand elle le souhaitait. Maxim, son chien de garde personnel faisait partie de ceux qui lui rendaient la vie plus facile. C’était pour dire à quel point, penser manipuler les autres à sa guise par l’argent se révélait une erreur. Son oncle s’était visiblement bien trompé en pensant que ce trentenaire, consciencieux dans son travail cependant, n’aurait pas assez de cœur pour s’attacher à la jeune femme. Mais il n’était pas le seul à alléger le quotidien d’Asphodèle. Plus discrète mais tout aussi efficace, sa voisine Janine veillait à ce qu’elle puisse recevoir et envoyer des lettres à son ami, qu’elle avait rencontré au Conservatoire de Londres quand elle y faisait encore ses études. Cela faisait bien des années qu’ils ne s’étaient pas revus, mais les lettres affluaient toujours, aussi attentives et le plus important aussi sincères. Depuis plus de trois ans déjà. Galaad devait être l’un des rares à savoir que la jeune femme avait toute sa tête. Certes, par mesure de précaution au cas où son oncle intercepterait ses écrits, celle-ci faisait très attention de produire des lettres insensées mais le véritable message se cachait derrière les partitions qu’elle y joignait. Des compositions, en somme toutes innocentes, mais dont chaque ligne était en vérité un message codé.  Cela lui permettait de se confier au pianiste sans réserve. Il était probable qu’il soit celui qui connaisse le mieux la jeune femme. Ils avaient travaillé ensemble sur des pièces à quatre mains de Brahms et de Ravel, et sans compter leur complicité musicale, les heures passées ensemble à jouer et à partager cette musique, Asphodèle avait l’impression qu’il comprenait le fait qu’elle se montrait si altruiste et si désintéressée dans sa vie de tous les jours.

Et elle avait envie de le revoir, ne serait ce que pour quelques minutes. Elle avait souvent envie de retourner dans le passé. Où il n’y avait que la musique qui comptait. Elle se demandait s’il avait changé, elle se souvenait d’un jeune homme toujours poli, avec cette intelligence dans les yeux et ce toucher délicat au piano qui lui donnait des frissons quand elle l’écoutait. Il n’y avait jamais eu aucune trace de jalousie ou de compétition entre eux deux. La différence d’âge jouait peut être là-dessus. Elle avait confié cet espoir fou d’aller à la rencontre de son ami à Janine. Celle-ci avait une solution toute faite, très logique : Galaad était psychiatre à l’hôpital St Thomas, elle prit rendez vous à son nom et communiqua les horaires à Asphodèle pour que celle-ci s’y rende à sa place.
La seule petite difficulté se résumait justement à y aller sans réveiller les soupçons de son oncle.

****

La pianiste se trouvait dans le salon du grand manoir, assise sur le tabouret du piano. Elle jouait appliquée le dernière mouvement de la Sonate Clair de Lune de Beethoven. Ses doigts agiles parcouraient le clavier avec agilité, sans aucune difficulté. Les yeux fermés, ses pensées n’étaient plus que son et musique. Soudain, elle s’interrompit en plein milieu de son interprétation. Un silence de quelques secondes retentit. Puis elle entama une mélodie totalement différente, un air triste. Sa voix d’alto résonna emplie d’une expression si tendre et triste à la fois :

- Don't make me sad, don't make me cry
Sometimes love is not enough and the road gets tough


Maxim qui l’écoutait, confortablement installé dans son fauteuil, lisant le journal se figea sans pour autant quitter des yeux l’article de le rubrique économie. Il avait assez vécu avec Asphodèle pour savoir que ce brusque changement de répertoire n’annonçait rien de bon. Il soupira, s’attendant à une nouvelle crise. La jeune femme se leva avec une précision étonnante pour quelqu’un qui avait tellement du mal à se mouvoir de façon sensée la plupart du temps.

- Il faut y aller, dit-elle avec empressement, au grand H. Il faut aller au grand H, Maxim.

Elle s’écarta du piano. Ses pas étaient hésitants, vacillants, sa foulée irrégulière. Elle regardait son garde-du-corps s’approchant de lui comme une enfant apprenant à marcher. Sa voix se fit plus insistante, elle tentait vainement de lui faire comprendre quelque chose.

- C’est blanc là bas et c’est l’heure. Je dois y aller.
- Mais où ça, Asphodèle ? soupira Maxim, où est ce que tu veux aller ?

Les poings de la jeune femme se crispèrent comme si elle surmontait un effort énorme pour parler. Ses yeux papillonnèrent un instant et elle répéta, avec une urgence farouche dans la voix :

- Au grand H.

Quelqu’un d’autre que Maxim l’aurait sûrement ignorée et serait retourné à sa lecture. Mais celui-ci était à la fois curieux et ennuyé. Visiblement, elle voulait aller quelque part. Une petite sortie ne lui ferait pas de mal. Il n’aimait pas être confiné dans une pièce. Le tout était de comprendre où sa protégée voulait aller. D’un ton rassurant et apaisant, il lui dit :

- Très bien, calme toi, je vais chercher ton manteau et tu me montreras le chemin d’accord ?
- C’est là où c’est blanc, Maxim.

Une fois dans la voiture, Asphodèle regardait les routes défilaient. Elle lui montrait l’itinéraire du doigt en ponctuant ses indications visuelles de mots piqués ça et là comme « fleur », « grand gris », « fourchette ». Et ils finirent par arriver à l’Hôpital Saint Thomas. Le grand « H » ne correspondait rien d’autre qu’à la signalétique de ce lieu. Maxim se gara puis vint ouvrir la porte passager pour ensuite prendre le bras de celle sur laquelle il devait veiller continuellement pour la soutenir jusqu’à la porte principale. Elle semblait savoir où elle allait. Quelque fois il se demandait à quoi ressemblait son monde, pour qu’elle soit à la fois si lucide et dérangée à la fois. Prendre les escaliers fut un peu le parcours du combattant pour Asphodèle qui n’arrêtait pas de trébucher. Elle continua de se diriger vers le service psychiatrique. Là, elle lâcha le bras de Maxim, immobile et droite. Timidement, elle rabattit sa casquette sur sa tête qui la faisait ressembler à Oliver Twist, comme si tout d’un coup elle était intimidée. Sa main se posa ensuite sur l’épaule de son complice comme pour lui demander de rester là.

- C’est ici. L’arc-en-ciel, dit elle.
- Je t’attends là mais je te surveille, ne t’avise pas à me fausser compagnie cette fois ci.

James rentrait ce soir, s’il ne voyait pas Asphodèle, il allait probablement le virer ou le tuer. Ou les deux successivement. La jeune femme avança bravement vers le bureau de la secrétaire médicale et elle donna le nom de Janine Sanders.

- Vous êtes pile à l’heure, dit celle ci.

Et elle l’emmena au cabinet du docteur Koenig et la fit asseoir, un peu déroutée par le fait que la patiente avait autant de mal à se repérer dans l’espace.

- Le docteur arrivera dans quelques minutes.

Et elle quitta la salle. Asphodèle baissa la tête, la moitié de son visage cachée par son couvre-chef. Un sourire ornait ses lèvres et elle se demandait comment Galaad réagirait à sa surprise. Elle entendit la porte se refermer, la voix familière de son ami la saluer, et elle sentit son cœur se serrer. Elle était heureuse et à la fois malheureuse. Elle ne devrait pas s’attacher aux gens ainsi…c’était trop d’émotion, mais elle ne pouvait s’empêcher de les aimer. Elle ne répondit pas, attendant qu’il se mette en face d’elle, le menton toujours baissé. Puis avec des gestes lents et précis, elle retira son chapeau et lui décocha un sourire éblouissant.

- Je crois, Docteur, que j’ai une légère addiction à la musique. Sans elle je ne saurai vivre.


     

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Galaad Koenig

Galaad Koenig
— PSEUDOs : Artichaud
— CRIMES RÉSOLUS : 11
— DISPONIBILITÉ RPs :
  • ✗ Indisponible
— AVATAR : Michael Fassbender
— CRÉDITS : Shad
— DC&TC : Sebastian Moran
Hello old friend (feat Galaad Koenig) Tumblr_mggs9k6Bt01qd7fj9o1_250
— ÂGE DU PERSO : Trente-cinq ans.
— NATIONALITÉ : Il est anglais, bien que son père ait fuit l'Allemagne Nazie lorsqu'il était enfant.
— ORIGINAIRE DE : Il est originaire de Canterbury, là où il est né.
— LIEU D'HABITATION : Il habite dans le Sud de Londres, un appartement donnant sur la Tamise.
— MÉTIER : Médecin Psychiatre à St Thomas Hospital. Il travaille dans le service de Cure de patients internés pour addictions de toutes formes.
— ARMES DU PERSO : Il n'a pas d'arme si ce n'est les mots et une bonne dose de persuasion.
— AMOUREUSEMENT : Il aime son travail, y est dévoué et c'est tout ce qui compte. Il ne pourrait pas partagé ce qu'il vit avec qui que ce soit, cela serait trop dur à expliquer qu'il préfère passer du temps au St Thomas Hospital plutôt que chez lui.
— O. SEXUELLE : Orienté totalement vers son travail et rien d'autre.

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MessageSujet: Re: Hello old friend (feat Galaad Koenig) Hello old friend (feat Galaad Koenig) EmptyLun 21 Avr - 17:36





Hello Old Friend
St Thomas Hospital





Il s'étaient levé ce matin de fort bonne humeur, il avait passé une nuit fort instructive à parcourir des doigts le clavier de son piano à répéter un morceau, fermant les yeux, n'ayant plus besoin de la partition. Il avait eu ses quelques huit heures de sommeil pour être d'attaque mais la mélodie trottait dans sa tête. Il avait des rendez-vous en début d'après midi et il avait profité de la mâtiné pour remettre un peu d'ordre dans son chez lui. Il n'avait pas vu les heures passées et après avoir pris un repas des plus frugal il chevaucha sa moto pour se rendre au St Thomas Hospital. Il avait quelques patient qu'il connaissait bien à voir et il ne souhaitait pas les faire attendre, ils avaient besoin de lui et il était la plupart du temps ponctuel, il ne faudrait pas déroger à ce trait de caractère. Les consultations s'enchaînèrent, ponctuées d'éclats de rire, de quelques tremblements.

Les notes défilaient sous ses doigts, inlassables et joyeuses, comme si rien n'avait pu les arrêter. Il avait une dizaine de minutes de pause et après avoir pu un café il avait prévu de les utiliser à bon escient. Passant par la salle d'attente en disant qu'il revenait rapidement et qu'il ne fallait pas s'inquiéter aux patients venus en avance et qu'il n'était même pas certain d'avoir en rendez-vous, il marcha à grand pas  vers la salle au piano. C'était un magnifique piano à queue qui avait malheureusement subit quelques outrages et était resté bien trop longtemps désaccordé mais depuis que le jeune Koenig était là, l'instrument à cordes semblait avoir retrouvé sa splendeur d'antan. Ses doigts défilaient à une vitesse folle, lorsque les pensionnaires l'avaient croisés dans le couloir ils s'étaient dépêchés de se diriger dans la salle de repos pendant que Galaad allait prévenir rapidement Mark qui lui avait imprimé la partition qu'il voulait le voir jouer. Ce dernier se hâta alors qu'assis sur son lit il semblait en proie à une grande inquiétude, mais lorsque son psychiatre avait surgit, il avait cessé de nouer ses mains entre elle pour enfiler un veste et venir. Il fallait qu'il demeure présentable. Galaad avait sourit et l'avait attendu. Puis le jeune médecin avait pris sa place sur le tabouret devant le piano et s'était mis à jouer, un sourire flottant sur ses lèvres. Les notes continuaient de dévaler le clavier en cascades de notes, joyeuses et sublimes. Le morceau pris fin, il s'excusa en promettant de revenir et demandant à ce que le public qui l'avait écouté réfléchisse à ce qu'il voulait entendre jouer par Galaad pour la prochaine fois.


Il entra dans la salle où il donnait ses consultations après la courte pause qu'il avait pris. Il avait promis à    certain de ses patients de leur jouer un morceau, et aux vues de la joie que cela leur procurait il n'avait pas hésité une seule seconde. La musique adoucit les mœurs, elle apaise les cœurs et les esprits, ceux des pensionnaires de la section addictologie en avaient sans doute grand besoin. Il n'était peut-être pas le meilleur psychiatre qu'ils auraient pu trouver, mais Galaad les aimait, tous autant qu'ils étaient, avec leurs faiblesses et leurs souffrances, parce qu'en chacun d'eux il y avait du bon, il y croyait dur comme fer, il s'attelait chaque jour à faire ressortir cette part chez ces hommes et ces femmes, pour les guérir, pour les aider et tout cela passait par le rire, par le piano de la salle de détente et de longues conversations.  Il ferma la porte derrière lui, encore heureux du sourire qui perçait les lèvres des patients à qui il avait accordé son temps de pause. Le patient extérieur qui était venu le consulter portait un couvre-chef,  la patiente plutôt, Janine Sanders. Le nom lui disait quelque chose mais ses pensées étaient bien trop tournées vers sa précédente pause et les futurs morceaux qu'il pourrait jouer pour s'en souvenir mais il savait qu'il ne l'avait jamais eu comme patiente ici. Il lâcha un bonjour enjoué avant de venir s'asseoir en face de sa vis à vis. Le menton de cette dernière était toujours baissé, il regardait rapidement les notes laissées par la secrétaire médicale avant de relever la tête pour voir son interlocutrice retirer doucement sa casquette. Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Les cheveux court coupés à la garçonne, les vêtements androgyne, rien ne pouvait dissimuler l'identité de la jeune femme car ses yeux étaient restés identiques, grands et magnifiques bien que dedans semblait demeurer un voile de tristesse. Son cœur qui avait bondit dans sa poitrine diffusa une vague intense de joie dans le corps du jeune médecin.

« Bon sang Asphodèle ! » Il ne pu étouffer un éclat de rire surpris et heureux à la fois. Il lui attrapa les mains avec lesquelles elle avait retiré cette casquette que le jeune Gavroche dans les Misérables aurait pu porter, comme pour vérifier qu'elle était bien là, que c'était bien Asphodèle Fauvel qu'il avait devant lui, cette jeune femme qui aujourd'hui avait les cheveux si court que l'on aurait cru voir un homme, cette vieille amie avec qui il tenait une correspondance vive depuis qu'il ne s'était revu après le conservatoire et qui aujourd'hui devait jouer la folie. Elle lui parlait au travers de partitions, des notes qui avaient bien plus de sens que les mots confus qu'elle couchait sur le papier qu'il recevait. Il lui arrivait parfois de jouer les mélodies de ces messages cachés dans lesquels la jeune femme arrivait à lui parler librement. Il était d'ailleurs étrange que personne n'ait encore compris son manège mais cela rassurait Galaad. Elle vivait des choses difficiles, il lui était impossible de l'aider autrement qu'en conservant cette profonde amitié et en lui offrant son soutien. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme, trop heureux de la voir et sachant que cette entrevue était sans aucun doute minutée il ne pu s'empêcher de demander

« Quelqu'un sait que tu es là ? »

Il savait que la jeune femme avait une liberté de mouvement restreinte bien que son factotum et sa voisine l'aident à repousser les barrière de la cage elle était enfermé mais ils ne pouvaient pas la délivrer complètement. Il était tellement désolé pour elle, qu'elle soit obligé d'agir de façon a paraître folle alors qu'elle ne l'était pas. Il comprenait tellement et il était inquiet. Mais cette inquiétude n'arrivait pas à détruire et annihiler la joie qu'il éprouvait en voyant Asphodèle devant lui.



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Asphodèle P. Fauvel

Asphodèle P. Fauvel
— PSEUDOs : Aspho
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— CRÉDITS : moi and bazzart
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— NATIONALITÉ : anglaise
— ORIGINAIRE DE : Oxford
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— O. SEXUELLE : j'ai toujours considéré les deux avec autant de bienveillance : les hommes, les femmes....ce sont des êtres humains

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MessageSujet: Re: Hello old friend (feat Galaad Koenig) Hello old friend (feat Galaad Koenig) EmptyMer 23 Avr - 9:00



Hello old friend  »
Avec  Galaad Koenig



Asphodèle souriait. Elle découvrait à la fois la surprise sur les traits du visage de son ami, une surprise qu’elle avait délibérément voulu créer. Quelle merveille quand ces yeux bleus s’agrandissaient tandis que son cerveau l’amenait à la tâche de la reconnaissance. Certes, elle avait changé physiquement depuis leur dernière rencontre. Il y avait effectivement ses cheveux, aujourd’hui coupés courts, mais le contraste le plus flagrant restait l’expression de son visage. Le sourire s’effaça très vite, et le masque calme et lisse reprit le dessus de façon quasi naturelle. Elle s’était tellement astreinte à jouer les filles absentes que cela devenait un réflexe. Elle était toujours très heureuse mais il demeurait une certaine réserve chez elle, comme s’il fallait respirer la joie mais avec précaution. Elle se retenait, aux aguets, comme si une épée de Damoclès se balançait au dessus d’elle. Une partie d’elle aurait bien voulu redevenir cette Asphodèle gaie et souriante qui allait au contact des autres avec cette gentillesse et franchise innées. Parler de tout et de rien, s’engager dans des projets fous comme elle l’avait fait au conservatoire des années auparavant. Mais elle ne le pouvait pas. Un mécanisme bien plus fort qu’elle l’obligeait à rester immobile, tandis que les mains de Galaad enserrait les siennes. Un geste symbolique fort. Elle lui en fut reconnaissante. De lui apporter du soutien.  

Quand elle le regardait, elle ne voyait pas uniquement l’ami, elle voyait en lui l’homme qui avait changé, mûri, vieilli d’une certaine manière. Comme si son corps avait été dissocié de sa personnalité. Prendre de l’âge lui donnait une toute autre beauté, un autre charme peut être bien plus dévastateur que lors de sa jeunesse. Asphodèle aimait observer les gens et voir ce que la nature leur avait doté d’unique. Elle appréciait toute sorte de physionomie avec autant d’émerveillement qu’elle avait en contemplant la mer ou les falaises vertigineuses. A chaque coup d’œil en sa direction, son cerveau mémorisait une foule de petits détails qui vint parfaire sa connaissance du psychiatre. Elle le regardait et elle se souvenait. De tout. De chacun de ses mots quand ils avaient pris un café entre deux répétitions, de ses paroles tandis qu’ils travaillaient ensemble « mesure 42, le legato je l’entends plus comme phrasé qui tend vers le ré », de ses vêtements le jour de leur concert….d’une multitude de choses qui la rendirent très nostalgique. Elle  réalisa alors à quel point la normalité lui avait manqué. Elle aurait donné n’importe quoi pour revenir en arrière, et revivre ces années de musique. Et puis la perplexité l’envahissait quand elle se revoyait à travers ces souvenirs ? Où était la vraie Asphodèle dans tout cela ? Etait ce celle qui se tenait actuellement devant Galaad ? Ou celle qui courait dans les couloirs du conservatoire et grimpait les marches quatre à quatre pour rejoindre son studio de travail ?

L’espace de quelques secondes, son menton se mit à trembloter, et une très forte émotion manqua de lui mettre les larmes aux yeux. Elle semblait à deux doigts de pleurer puis la vague passa et elle retrouva ce lisse, ce plat émotionnel de façade. Elle ne devait pas pleurer. En deux ans, elle ne l’avait pas fait. Et puis elle ne voulait pas gâcher ce moment, elle voulait transmettre de la joie à son ami, elle voulait profiter de chaque seconde de bonheur d’être simplement à ses côtés. Le regardant dans les yeux, elle répondit d’une voix un peu mal assurée :

- A part Janine Sanders et Maxim qui attend dans le couloir, et également tous les employés de St Thomas qui m’ont vu passée…personne ! Bien sûr, je ne peux pas rester plus longtemps que la durée de la consultation…

Quand elle parlait, les mots, hâchés, semblaient avoir du mal à sortir de sa bouche, comme si un rempart épais l’empêchait de s’exprimer. Elle ne s’attendait pas à pareille difficulté et elle en fut étonnée. Combien il était dur de reprendre une élocution normale sans émettre des raccourcis faciles ou des associations complètement farfelues ! Elle s’excusa, gênée :

- Désolée, j’ai perdu ..l’habitude de …parler…normalement.

Elle se recula de quelques pas pour regarder d’un peu plus près son cabinet, c’était la première fois qu’elle venait ici, qu’elle découvrait son lieu de travail. Elle lui tourna momentanément le dos tandis que les traits de son visage semblaient se rebeller contre elle. Elle voulait refléter physiquement son intériorité mais elle n’y arrivait pas. Elle finit par cesser de lutter.

- Raconte moi comment ça se passe ici. Tu te plais à St Thomas ?

Une conversation légère et sans profondeur…voilà qui lui rappelait de bons moments. Simplement discuter sans se soucier des problèmes passés, présents ou à venir. Elle s’était retournée vers lui avec quelques petits pas de danseuse qui ne furent pas bienvenus, car elle se heurta à la chaise par la même occasion. Elle cligna des yeux, ne s’attendant visiblement pas à la trouver là. Elle ignorait d’où venait sa mauvaise perception de la distance. Elle n’avait jamais consulté de médecin, elle ne savait pas si c’était purement psychosomatique ou si cela tenait de la neurologie.





     

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— MÉTIER : Médecin Psychiatre à St Thomas Hospital. Il travaille dans le service de Cure de patients internés pour addictions de toutes formes.
— ARMES DU PERSO : Il n'a pas d'arme si ce n'est les mots et une bonne dose de persuasion.
— AMOUREUSEMENT : Il aime son travail, y est dévoué et c'est tout ce qui compte. Il ne pourrait pas partagé ce qu'il vit avec qui que ce soit, cela serait trop dur à expliquer qu'il préfère passer du temps au St Thomas Hospital plutôt que chez lui.
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MessageSujet: Re: Hello old friend (feat Galaad Koenig) Hello old friend (feat Galaad Koenig) EmptyMer 7 Mai - 14:46





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St Thomas Hospital





Il la regardait et elle souriait. Un sourire étincelant, magnifique, comme une fleur qui éclorait au printemps, encore pâle et timide mais non pas moins beau. Il s'effaça très vite, au grand désespoir du médecin. Son visage semblait empreint d'une grande mélancolie et pourtant, il s’échinait à afficher un lissage parfait, comme si Apshodèle avait été absente, une poupée de porcelaine vide et c'est ce qui attristait le plus Galaad. Il la voyait, la véritable jeune femme, derrière ce masque, derrière ces grands yeux, derrière ce sourire, il la voyait et il se souvenait de la jeune fille qu'elle avait été. Il avait toujours les mains de la jeune pianiste dans les siennes, trop heureux de pouvoir constater que tout ceci état réel. Qu'elle était bien là devant lui inchangées et pourtant si différents, si proche et pourtant si lointaine.

Elle était là, la jeune fille qui courait dans les couloirs du conservatoire et qui jouait de cette façon si particulière que Galaad avait toujours eu l'impression que les notes allait se ficher doucement au plus profond de son cœur.

Alors qu'il la fixait il vit son menton trembler légèrement, ses yeux semblèrent s'embuer mais la tristesse ne resta qu'un fugace instant, comme si on avait troubler la surface d'un lac et que celui redevenait lisse et plat quelques secondes après. Un sentiment de compassion lui enserra le corps, il aurait souhaité la prendre dans ses bras, lui assurer que tout ceci n'était qu'un cauchemar qui allait bientôt s'achever, que ce qu'elle endurait
Il hocha la tête. Il comprenait, il aurait souhaité que l'entrevue dure plus longtemps que le temps d'une consultation mais cela tenait déjà du miracle qu'il ait pu la voir, alors il ne pouvait trop en demander, . Il sourit d'un air malicieux.

– Il suffirait que je te prescrive d'autres séances, tu serais obligée de revenir !

Mais il n'était pas certain que cela puisse marcher. Il reposa son regard sur Asphodèle, elle sembalit gênée, par son élocution hésitante, mais elle n'avait pas à s'en sentir coupable, elle était tant bridée qu'elle ne pouvait s'exprimer normalement la plupart du temps. Il louait son courage et sa tenacité, il serait devenu fou à force de jouer la comédie comme elle le faisait.

Il lui sourit à nouveau alors qu'elle s'excusait, chassant le pardon d'un geste de la main. Elle n'était pas responsable, c'était son oncle qui l'obligeait à se tenir ainsi, prisonnière d'une image qui ne refletait pas ce qu'elle était. Il l'exécrait, le méprisait au plus au point pour ce qu'il faisait subir à son amie, mais il ne pouvait rien faire, il ne voulait pas qu'Asphodèle en pâtisse, peut-être était-ce lâche, mais il ne voulait pas risquer que Fauvel s'en prenne à elle, plus qu'il ne le faisait sans doute déjà. Elle se recula pour inspecter son cabinet de consultation, mémorisant sans doute comme elle savait si bien le faire chaque détail. Il avait été toujours stupéfié par cette capacité mnésique qu'elle possédait, depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait. Elle lui tourna le dos, sans doute pour regarder entièrement la pièce, car de là où se tenait Galaad, il ne pouvait voir que la jeune femme luttait pour que son visage reflète ce qu'elle avait en elle. C'était sans doute mieux ainsi, il se serait inquiété de ce combat intérieur.

Il lui sourit, alors qu'elle lui demandait comment son travail se passait dans cette hôpital où elle l'avait retrouvé. Elle ne pouvait pas imaginer combien ce travail enchantait Galaad, il était parfois difficile pour lui d'expliquer pourquoi il y mettait autant de cœur. Certain pouvait le juger, trouver ses actions déplacées bien qu'elles restent conforme à l'éthique médicale, mais il ne se voyait pas agir autrement avec ses patients, qui devenait ses amis. Il les aidait, du mieux qu'il pouvait et cela passait non pas par des tonnes de médicaments qui au lieu de cesser de les rendre victimes d'addiction les faisait devenir dépendant de ces doses quotidiennes qui auraient du les guérir.


« Tu n'imagines pas à quel point. C'est exactement l'endroit où je me devais d'être. Ils ont besoin de moi comme j'ai besoin d'eux, alors je ne compte pas les heures supplémentaires et celles à apprendre un morceau qu'ils m'ont demandé... »


Elle lui posait une question simple, sur sa vie à lui, l'envie de rebondir, par politesse, par amitié sur ce qu'elle faisait le tiraillait. Mais n'était-ce pas aborder un point qui mènerait leur conversation au désastre ? Il n'avait pas envie que ses questions ne l'embarrasse, ne la rende triste. Elle n'était pas venue pour cela et il avait bien trop envie de la voir de nouveau sourire pour se lancer sur un tel sujet. Alors il se tut un instant après avoir achevé sa phrase, réfléchissant à ce qui pourrait lui permettre de partager cet instant avec lui Il releva la tête vers alors qu'elle revenait vers lui près son inspection. Elle heurta la chaise et il ne pu s'empêcher de se dresser, par réflexe, au cas où elle aurait chuté. Elle était capable de se tenir seule, sans aucun doute, mais elle semblait vraiment surprise de la présence de la chaise ici. Il ne pu s'empêcher de s'inquiéter. Elle semblait mal percevoir les distance, son travail ne le rendait pas hypocondriaque, mais il ne pouvait s'empêcher d'imaginer que quelque chose existait derrière ce geste qui aurait pu passer inaperçu. Ce n'était probablement absolument rien, mais il souhaitait juste en avoir le cœur net, au cas où.

«  Cela fait longtemps que tu te cognes ou trébuche ainsi ? »

Il savait que la jeune femme avait une liberté de mouvement restreinte bien que son factotum et sa voisine l'aident à repousser les barrière de la cage elle était enfermé mais ils ne pouvaient pas la délivrer complètement. Il était tellement désolé pour elle, qu'elle soit obligé d'agir de façon a paraître folle alors qu'elle ne l'était pas. Il comprenait tellement et il était inquiet. Mais cette inquiétude n'arrivait pas à détruire et annihiler la joie qu'il éprouvait en voyant Asphodèle devant lui.



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