Alors que le soleil ne montrait pas encore son nez, un homme était déjà réveillé dû à une nuit agitée. Ce jeune homme est un acteur connu, ainsi qu'un hackeur et un programmeur. Vous l'aurez deviné, il s'agit de Mickail. Habillé de son pyjama et de son fabuleux peignoir, il s'était dirigé d'un pas mou vers la cuisine afin de se faire un café serré sans sucre. Attendant que celui-ci soit prêt, il se dirigea vers la salle de bain, se coiffa vite fait les cheveux et mis ses lunettes sur le nez. Puis il s'était de nouveau dirigé vers la cuisine pour chercher son café. Prenant l'un de ses portables, il regarda s'il avait des messages ou autre, mais pour le moment, il n'avait rien. Très bien ! Il pourrait passer une matinée tranquille.

Après s'être assis devant son pc, il regarda ses mails, mais là non plus : rien ! C'était génial !! Il pourrait se consacrer à son passe-temps. Finissant vite son café, il se dirigea vers la salle de bain, enlevant ses affaires sur le chemin et il alla sous la douche. Il laissa l'eau brulante couler sur son corps pendant plusieurs bonnes minutes avant d'entreprendre de se laver. La tâche faite, il arrêta l'eau dans un soupir et tâtonna quelque peu derrière le rideau afin de trouver l'objet de ses désirs : la serviette. Lorsqu'il trouva le tissu moelleux, il le tira vers lui et essuya toutes les gouttes d'eau sur sa peau avant de sortir.

Il se dirigea ensuite vers sa chambre, jeta la serviette mouillée sur le bord de son lit et ouvrit son armoire. Comment allait-il s'habiller aujourd'hui ? C'était une bonne question... Finalement, il opta pour un costume noir à rayures grises et une cravate grise, puis il retourna dans la salle de bain. Là, il se coiffa convenablement, se brossa les dents et il remit ses lunettes. Voilà, il était propre et présentable. Non il n'avait pas de rendez-vous, du moins pas pour le moment, mais il comptait sortir avec son PC et comme à chaque fois, il devait être présentable.

Il avait tout fait et il était désormais prêt. Fermant son PC portable, il le débrancha du chargeur et le mis dans son étui avant de mettre la bandoulière sur son épaule. Il se chaussa, prit ses clés et il partit en fermant la porte derrière lui. Mickail marcha ensuite tranquillement jusqu'à Hyde Park. Le chemin jusqu'au parc était tranquille. Il se souciait peu de personne qu'il y avait autour de lui et ces derniers se moquaient de lui aussi. Le soleil était là, mais derrière des nuages et le temps était brumeux. Pourtant, il n'allait pas pleuvoir, du moins, Mickail l'espérait. Enfin bon !

Arrivant enfin vers le parc, il s'arrêta à la barrière et sourit avant de reprendre son chemin. Il alla s'asseoir à un banc et regarda les personnes qui marchaient, ceux qui jouaient, ceux qui courraient et d'autres qui ne faisaient rien de spéciale. Retournant à ses occupations, il prit son PC et l'alluma et un mail l'attendait. Ses plans allaient devoir changer. Il regarda le mail pour voir que c'était une demande de hackage. Il sourit et regarda le pc qu'il devait hacker un certain Mycroft. Très bien. Il ne savait pas vraiment qui s'était, ne s'intéressant pas beaucoup à la politique, ni aux informations qui passaient à la télé.

Ainsi, il commença à faire son travail. Cependant, il se heurta vite à plusieurs boucliers. Tant mieux, il aimait les défis ! Ainsi, il continua, faisant tout son possible pour réussir. Il ne voyait pas que l'étau se resserrait autour de lui et qu'il était en train de tomber dans un piège... Un piège qui pourrait le tuer.

Tout avait l'air de se passer bien, mais Mickail avait un problème : il n'y arrivait pas. Surtout qu'il avait oublié de changer d'adresse IP à chaque fois : erreur de débutant. Cependant, il n'y fit guère attention, il ne craignait pas ce Mycroft. Pourtant, il aurait dû, car l'étau autour de lui se resserrait petit à petit, mais monsieur n'y faisait guère attention. Jusqu'au moment où il sentit que quelque chose n'allait pas : il y avait moins de personne et lorsqu'il y en avait, Mickail entendait des mots tels que « hommes en noirs » ou « MI6 » ou autre spéculation. Il ne haussa qu'un sourcil avant de reprendre son travail et de pianoter rapidement sur son PC.

Plongé dans ce qu'il faisait, il ne voyait pas l'homme se rapprocher dangereusement de lui. Il ne le remarqua que lorsqu'il s'assit à côté. Il se décala quelque peu pour lui laisser la place et se rendit vite compte que c'était une erreur lorsqu'il sentit un canon sur sa côte. Il soupira doucement et retira ses lunettes avant de fermer le PC et de poser ses lunettes dessus et de regarder l'homme. Un sourire se forma sur les lèvres et il regarda un peu les alentours pour voir s'il n'y avait que lui. La réponse était non, bien évidemment... Pourquoi se promènerait-il tout seul ? Cependant, Mickail ne voulait pas avoir un trou dans son corps, alors il ne fit rien de plus, se contentant de parler.

« Mycroft Holmes je suppose ? Aaah... Je savais que c'était une erreur de ne pas avoir enclenché le programme IP.... Bah... Il va m'arriver quoi maintenant ? Je ne suis pas armé et je ne suis pas du genre à me battre... Puis, je voudrais éviter de me blesser, c'est chiant après. »

Il laissa l'homme parler. Il savait déjà tout ce qu'il venait de dire. Personne ne le saurait ? Evidemment... Il n'avait ni famille, ni amis, il était donc facile pour lui de disparaître sans que personne ne s'en aperçoivent et ce n'était pas le peu de personne autour qui allait se soucier de lui et de ce qui allait lui arriver. Ainsi, il rouvrit son PC devant Mycroft et lui montra l'arrêt du hackage, avant d'éteindre son ordinateur. Il rangea son PC dans l'étui dont il l'avait sorti plus tôt et il mit la bandoulière sur son épaule avant de se lever doucement en levant les mains en l'air pour montrer qu'il n'était pas armé et qu'il n'allait pas résister.

« Je vais vous laisser me montrer le chemin jusqu'à votre voiture, mais honnêtement, je suis peut-être un hacker, mais pas un meurtrier, ni autre chose, je ne vais pas fuir alors vous pouvez ranger votre arme »

Il avait parlé calmement avant de reprendre ses lunettes et de les ranger dans sa poche. Il baissa lentement les mains et les ramena prêt de son corps avant de les mettre dans ses poches et de regarder l'homme. Il n'avait pas quitté son sourire sur les lèvres. Etait-il effrayé ? Un peu, oui. Il ne pouvait pas mentir sur cela, mais c'était un acteur, il savait comment faire pour ne pas montrer sa peur ou autre. Cependant, derrière cette petite peur, un plus grand sentiment naissait en Mickail : l'excitation. Il était excité par la suite des évènements...

Arrêt de mort ? Prison à vie ? Mickail c'était déjà échappéd'une prison une fois en Russie, il pouvait recommencer, cela ne le dérangeait pas, d'autant plus que rien ne l'arrêterait. Certes, il avait fait une erreur en voulant hacker le PC de Mr. Holmes, il était un trop gros requin pour lui, mais qu'à cela ne tienne, il n'allait pas s'arrêter de hacker et de programmer. C'était sa passion, donc non, il était bien décidé à ne pas arrêter ! Disons seulement que désormais il allait lire les journaux et regarder les informations pour voir ses futures victimes et se renseigner sur eux. Puis, il allait se contenter, pendant un moment, des banques et des petits riches sans influence avant de se perfectionner et de hacker les plus gros poissons.

Continuant de marcher, la deuxième parole de Mycroft le fit s'arrêter sur place et il le regarda en haussant un sourcil. Terroriste ? Il n'avait fait que répondre à un mail sans poser de question, comme il faisait toujours ! Il ne voulait absolument pas causer d'acte terroriste ou autre, il laissait cela aux autres. Lui, il voulait seulement prendre plaisir à s'infiltrer dans les PC des autres. Il se moquait des informations que contenait le PC, il ne les voyait même pas, car il envoyait les résultats sur le PC du mail sans regarder ce que le PC hacker contenait.

« Terroriste ? Je ne faisais qu'obéir à un ordre venant d'ailleurs sans poser de question, voilà tout ! Personnellement, je me moque bien que vous soyez du MI6 ou je ne sais quoi, on me donne une tâche, je la fais. Alors, bon ! » Il s'arrêta un peu avant de murmurer « ça m'apprendra à ne pas regarder les informations, ni à lire les journaux.»

Il soupira doucement avant de reprendre la marche. Désormais, il était morne et plus aucun sourire sur son visage. Arrivé à la voiture, il monta sans se faire prier et s'assit, posant le sac sur ses genoux et il attacha sa ceinture. Il soupira une nouvelle fois, il n'allait pas aimer cette journée, il le sentait déjà... Ainsi, il soupira pour la troisième fois, avant d'écouter de nouveau Mr Holmes qui parlait, le faisant encore légèrement sourire. Il inspira avant de répondre d'une voix calme, avec une pointe d'amusement dans le ton de celle-ci.

« Je sais que c'est dangereux, je suis déjà allé en prison en Russie pour moins que ça. Cependant, j'aime les défis, puis, d'habitude, je ne me fais pas prendre. J'ai fait une erreur de débutant et je le regrette. Cependant, autant vous le dire, je ne veux pas mourir et je tiens plus à ma vie qu'à celle du client, donc vous aurez les informations que vous voulez... »

Abandonnait-il ? Non, mais disons qu'il se moquait de la vie des autres, si on lui demandait de choisir entre sa vie ou celle d'un bon client. Il choisirait sa vie. Il était orgueilleux et franc. Il n'aimait pas mentir et ce n'était pas maintenant qu'il allait commencer. Pourtant, quelque chose l'attirait chez cet homme assis à côté de lui. Mais il ne savait pas quoi. Il avait seulement envie d'en savoir plus, tout en restant en vie, si possible. Il sourit un peu plus. Peut-être que cette journée n'allait pas être aussi mauvaise qu'il le pensait... Qui sait ?

- Mais nous obéissions aux ordres Monsieur le Juge, on ne pouvait pas aller à son encontre, il était le grand chef, il nous ordonnait et on obéissait sans poser de questions. Voilà ce que disaient les grands dirigeants Nazis lors du procès de Nuremberg Monsieur Sotckof, et savez vous qu'il sont morts après ce procès ? Pour crime contre l'humanité. Nous sommes d'accord que ce n'est pas la même gravité, mais avec les informations qu'il y avait dans ce PC, vous auriez pu condamner toute la population anglaise, et là, ça serait considéré comme crime contre l'humanité.

La voiture roulait toujours en direction du QG des services secrets, je ne voulais pas trop parler dans un voiture, un interrogatoire ne se faisait pas ainsi. Bien que je ne voulais pas non plus l'attacher pour le faire parler sous la torture, de plus au vu de ce qu'il me disait, il préférait sa vie, à celle des client. Ce qui veut dire qu'il ne sait pas la plupart du temps qui lui demande de hacker d'autres gens. C'est comme un tueur à gage en fait, sauf que lui ne se renseigne de rien, et que sa pourrait lui coûter la vie un jour ou l'autre. Il était allé en prison en Russie. je le savais. Les dossiers ont beau disparaitre, il reste toujours des traces, si on sait bien chercher et surtout. Le plus important était de bien torturer pour avoir les réponses désirées.


- Nous avons déjà fouillé votre ordinateur de fond en comble pendant que vous essayiez d'introduire le mien. Celui qui a envoyé ce mail n'existe plus, son adresse a disparue tout de suite après que vous ayez lu le message et refermé. Des gens comme ça, sont appelés en temps normal, terroristes. Ou mon frère..


Enfin, ça je n'étais pas censé le dire non plus, mon frère ne s'amuserait pas à contacter des gens anonymement pour ensuite leur demander de finir en prison ou de mourir, à part si il a une bonne raison de le faire. je lui demanderai plus tard, quand j'aurai fini avec notre ami. je regardais ma montre et il n'était que 9h45. C'est incroyable quand même, à cette heure j'ai déjà une personne interpellé et qui me suit au MI6 pour subir un interrogatoire. Nous arrivons quelques minutes plus tard et descendons. je reste à côté de lui pendant tout le trajet entre le moment ou nous sortons du véhicule et le moment ou nous arrivons dans un bureau de luxe. le mien.


- Bienvenue chez moi. C'est ici que votre interrogatoire aura lieu. Assoyez vous.


Ton légèrement ferme pour montrer qu'il n'avait pas tellement le choix et que si il n'obéissait il aura le droit à un interrogatoire avec des gens beaucoup moins sympathiques que moi et que eux, c'est leur travail, donc ils n'hésiteront à pas le torturer pour avoir des réponses qui leur conviennent.


- Vous voulez boire quelque chose ? 


En attendant sa réponse j'allumais l'ordinateur qu'il avait essayé de hacker uen vingtaine de minutes plus tôt et recevait les informations necessaires sur notre homme pour savoir si il allait dire la vérité aux questions que j'allais lui poser dans les minutes qui viennent. je le regardais alors, toujours ce sourire aux lèvres. je n'aime pas cela, cela montre qu'il est assez content de ce qu'il se passe en ce moment. Si il veut, je peux l'amener dans des endroits moins accueillants.


- Première série de questions. Nom, Age, Adresse, lieu de Travail, date de naissance précise, depuis combien de temps hackez vous les gens ?

Mickail le regarda en haussant un sourcil. Encore heureux que ce n’était pas de la même gravité ! Il ne savait même pas pourquoi la personne voulait les informations sur ce PC en plus. Il ne posait pas de question, il obéissait aux ordres voilà tout. Résultat il était dans le pétrin. Le faisant soupirer encore une fois tandis qu’il porta sa main à sa nuque pour la masser avec une grimace sur ses lèvres. Mon dieu, il aurait dû rester chez lui avec tous ses pc et là il n’aurait pas été pris la main dans le sac comme un débutant. Décidément… Il allait vraiment, mais alors vraiment détester cette journée ! Crime contre l’humanité ? C’était un hackeur, pas un terroriste !

Il regarda l’homme devant lui. Il avait fouillé dans son pc ? Il avait réussi à briser toute les barrières ?! Pendant un instant, son visage montra un air choqué tandis qu’il avait la bouche légèrement entrouverte. Il faillit protester et se souvint de ce qu’il avait fait plutôt. Il n’était pas trop en position de dire quoi que ce soit. Alors il se renfrogna sur lui-même et décida de regarder dehors. Quel culot… Mais d’un côté c’était légitime. En fait, il en voulait plus à lui-même pour ne pas avoir mis des protections plus élevés et c’était surtout cela qui l’énervait, pas tant qu’on ait fouillé dans sa vie. Pourquoi ? Car, comme dit plus haut, il a plusieurs pc, du coup, ses informations étaient dispersées dans d’autres pc. Celui-là c’était le pc « boulot » comme Mickail aimait l’appelé.

Ils arrivèrent enfin au MI6 et il descendit afin de suivre Mr Holmes jusqu’à un bureau assez luxueux. Il se demanda combien d’argent recevait cet homme et quelle place il pouvait bien avoir pour ce payé un tel luxe. Jaloux ? Non, car Mickail pouvait être riche à tout moment, c’est juste que ça lui plaisait de vivre comme un homme normal et dépenser son fric en technologie etc. Enfin bref ! Il Suivit donc Mycroft Holmes et s’assit bien sagement avant de croiser une jambe au-dessus de l’autre. Il le regarda faire et fit un signe de négation à la proposition de boisson. Il n’avait pas très soif à vrai dire, il voulait en finir et…et quoi ? Il ne savait même pas ce qui allait lui arriver après.

Mickail attendait patiemment, le regardant ouvrir son pc sans rien dire jusqu’à ce qu’il pose plusieurs questions d’un coup. Certaines d’entre elles le firent sourire, mais il se retenait de rire. Cependant, ce qu’il n’aimait pas, c’était le sourire qu’affichait son bourreau, enfin, si on pouvait l’appeler par bourreau, car il était, pour le moment, assez sympa. Mais il sentait que quelque chose se passait et cette chose lui échappait. Cependant, il ne dit rien et décida de répondre aux questions.

« Mickail Sotckof, 45 ans, j’habite au quartier Est de Londres. Pour mon lieu de travail, il y a chez moi, sinon dans les studios de production. Je suis née le 18 juillet 1966 à….10h15. Quand à la date où j’ai commencé à hacker… c’est tellement loin… j’avais 18 ans à cette époque. »

Il regarda Mycroft en attendant la suite. Pour le moment c’était facile mais il sentait que ça allait se corser… Qu’allait-il advenir de lui et surtout, qu’allait-il se passer quand Mr Holmes aurait finit ? Il irait en taule ? Ou un truc du genre ? Cela le fit soupirer un peu plus et il se massa la tempe sentant une migraine arriver…

Il répondait à toutes les questions sans aucun rechignement. Si tous les criminels qui étaient passés par ici auraient pu être aussi simple que lui, j'aurai eu pas mal d'années de tranquilité, mais non, il fallait qu'ils se prennent pour les meilleurs du monde, pour ceux qui avaient découvert l'eau chaude, c'était les plus grands braqueurs de tous les temps ceux qui avaient réussi un exploit que personne n'avait jamais pensé. Hé bien non les cocos, ça ne se passait pas comme ça, pleins de gens y ont pensés avant toi, mais ils se sont fait chopper aussi et sont partis en prison. bref. n'en parlons pas, ça pourrait durer des jours et des jours.

- Bien, je vois que vous voulez sortir d'ici au plus vite. Mais j'ai demandé l'adresse, je parle de l'adresse exacte, sinon ce n'est pas drôle. Les informations je les ai, je veux juste savoir si vous me dites la vérité. à la moindre erreur c'est 10 ans en prison. ça fait cher l'erreur non ?

Petit sourire, oui petit sourire de psychopathe qui dit, oui oui, je suis un grand méchant requin qui peut te manger à tout moment et qui ne fait que jouer avec toi pour te pousser à bout, te mettre les nerfs en compote et surtout, surtout, te montrer la puissance que j'ai. je peux te torturer, te faire admettre des choses que tu n'as jamais faites et que tu n'aurais jamais imaginé seul. Bref, je souriais et m'avançait lentement vers lui pour le regarder, le fixer, yeux dans les yeux, pour voir comment il réagirait.

- Suite des questions. Je veux savoir pourquoi vous avez été emprisonné en Russie ?

Oui je le savais. Comment ? Comment ai-je fait pour savoir ça, c'est un sacrilège, normalement le dossier avait disparu de la surface de la Terre. Oui le dossier papier avait disparu, mais le dossier numérique, on peut en faire des milliers de copie, et j'en ai une en ma possession, c'est magnifique le XXI siècle non ? on pouvait tout avoir et tout sauvegarder tout en pensant que la personne concernée croit vraiment que le dossier à bel et bien disparu. magnifique !

- Et surtout... comment êtes vous sorti ?

Oui c'était la question qui valait de l'argent, je voulais savoir comment notre ami ici présent avait été capable de s'en aller des barreaux de notre cher Russie bien aimée, le pays communiste encore en guerre avec nous, oui offficiellement ça c'est arrêté il y a une vingtaine d'années, mais officieusement on s'arrange pour faire continuer la crise économique, avec les pays capitalistes on fait tout pour que l'essort économique Russe n'augmente pas trop fortement, sinon il redeviendrait une grande puissance et ça serait pas bon pour le capitalisme, ce que nous protégeons par dessus tout.

Bon, c'était bien gentil tout ça, mais ça commencer à le gonfler. Il avait d'autres choses à faire que rester ici à répondre à des questions où Mycroft avait déjà les réponses. Non mais franchement à quoi ça lui servait ? Il soupira restant tout de même calme. Il n'allait pas perdre les moyens maintenant, c'était fort déconseiller. Surtout avec la personne qui se tenait devant lui. Il le regarda seulement en lui indiquant son adresse exacte vu qu'il tenait autant à la savoir, même si, là encore, il était déjà au courant. A quoi ça servait ? Certes Mickail se répétait, mais il se demandait vraiment pourquoi ? En plus l'erreur est égale à 10 ans de prison ? Il était sérieux ? Au vu de son visage, il avait l'air en tout cas, ce qui fit soupirer Mickail une nouvelle fois.

Mickail le regarda décroisant ses jambes avant de ce réinstaller correctement sur sa chaise et il s'appuya sur l'accoudoir de celle-ci, mettant son poing sous son front, tout en continuant de regarder Mycroft. Alors que le silence s'installait, il fut vite détruit par une autre question de Mycroft. Pourquoi il avait été emprisonné en Russie ?! Mickail haussa un sourcil, cachant au mieux sa surprise. Il avait supprimé les dossiers pourtant... Comment avait-il fait ? Il fronça les sourcils, cet homme avait-il autant de pouvoir que cela ? Décidément, il était surpris et...curieux. Oui, oui, curieux, car cet homme l'intéressait vraiment. Il sourit doucement, avant de répondre à sa question.

« J'ai voulu braquer une banque. Cependant, comme aujourd'hui, j'ai fait une faute et j'en ai payé le prix. »

Il regarda la décoration de la salle avant de se rendre compte d'une chose. Il regarda de nouveau Mycroft et fronça de nouveau les sourcils. Il ouvrit de nouveau les lèvres pour parler avant de se faire couper par une nouvelle question : comment était-il sorti. Il ne le savait pas ça ? Le sourire de Mickail s'agrandit. Il ne savait donc pas tout finalement. A moins que si... En fait, il était perdu et ne savait plus quoi faire. Bon il était honnête, encore continuer non ? Il ne voulait pas passer plus de 10 ans de prison quand même ! A son âge ?! Il en était hors de question ! Au pire, il ferait la même chose qu'il avait faite en Russie... Ou pas, vu que ce cher Mister Holmes allait être au courant. Il humidifia ses lèvres et répondit à la question.

« J'ai soudoyé un officier. Avec un peu d'argent et du chantage, on arrive à plein de choses. Il suffit juste de trouver les points de pression. Je suis allé dans une salle avec des ordinateurs, j'ai cherché et j'ai pu sortir. Ils devraient penser à mieux garder leurs informations, car ce n'était pas le cas... C'était même trop facile. »

Il se leva un moment le temps de s'étirer avant de se rasseoir. Quelle heure était-il ? Il leva la tête pour voir la pendule et se rendit compte que le temps ne passait pas vite. Au contraire, il était même très, très lent ! Il soupira avant de regarder une nouvelle fois Mycroft lui demandant s'il avait de nouvelles questions.

Soudoyer un agent Russe ? C'était possible ça ? ils n'étaient pas accrochés sans arrêts à leurs bouteilles de vodka ? Peut être que non au final, celui que j'ai en face de moi n'a pas l'air d'un alcoolique en tout cas. Bref, je l'écoute pendant qu'il répond à toutes mes questions, son échappatoire m'impressionnait tout de même un peu. Pouvoir infiltrer la banque de données chez les Russes alors qu'on est en prison à la base, je sais pas de combien il avait été soudoyé cet abruti, mais il a dû s'en mordre les doigts ensuite.

- Un point de pression ? Vraiment ?

Il faisait donc du chantage notre bon homme. Un acteur qui faisait du chantage, c'est pas mal ça. Donc comme il a pas d'arguments solides, il menace en espérant que cela marche. Pour quelqu'un d'abruti ça marchait c'est sur, mais pour un type possédant un semblant d'intelligence, mettons John Watson, il ne se ferait pas avoir par un type pareil. Enfin ce type était différent, il était...je ne saurais pas le dire encore mais il m'intéressait, et il ne finirai pas en prison, pas tant qu'il m'intéressait.

- Et vous croyez pouvoir en trouver un sur moi pour vous en tirer cette fois ci ?

Je ne lui avais pas dit que je ne comptais pas l'envoyer en prison ? Non ? Bah tant pis, il s'en rendra compte lui même plus tard, pour le moment je voulais lui faire peur. C'était tellement plus drôle de faire peur aux gens, bon après c'est mon métier hein, c'est normal que je trouve cela drôle. et puis c'est distrayant que de se regarder et parler de choses alors que l'on pense qu'il n'y aura rien derrière.

- Vous voulez aller en prison ?

Question fermée, mais qui entendait pas seulement un oui ou un non, il entendait derrière un argumentatif du pourquoi de la réponse choisie juste avant. S'il me disait oui, pourquoi voulait il aller en prison ? Pour me prouver que son stratagème de trouver des points de pression fonctionnait très bien ? Ou bien s'il me disait non c'était pourquoi aussi ? Peut être qu'à son âge on ne voulait pas finir en prison mais plutôt profiter de la vie  ? C'était une solution possible aussi.

- Mais je pourrais pas vous y envoyer.. vous êtes bien trop intéressant.

ça lui laisse entendre que je suis peut être pas si méchant que je le prétend être, mais cela peut être du bluff aussi qui sait. Je suis un homme dont on ne connait pas la réaction, à part Sherlock qui a passé sa vie à m'étudier de haut en bas, mes réactions physiques et émotionnelles, même si celles ci étaient vraiment très limitées, pour cause que mon travail consistait surtout à ne pas montrer ce que je ressentait pour destabiliser la personne en face de moi.